Les États africains échappent un à un aux chaînes du néocolonialisme. Ils disent « non » à la domination de longue date de la France sur les affaires financières, politiques, économiques et sécuritaires de l'Afrique.
L’éviction d’Ali Bongo, désespérément corrompu, représente un reproche particulièrement sévère à l’encontre d’Obama, qui a fait de l’autocrate gabonais l’un de ses plus proches alliés sur le continent, écrit Max Blumenthal.
Des officiers militaires au Gabon ont renversé et arrêté mercredi le président du pays, dont la famille dirige depuis 1967. Il s'agit du quatrième coup d'État dans une ancienne colonie africaine française au cours des trois dernières années alors que la pression monte sur Paris.
Le gouvernement militaire de Niamey a ordonné le départ des troupes françaises d’ici le 2 septembre. Alors que Macron refuse de se retirer et soutient une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO, les tensions montent.
La plupart des pays du Sahel ont été sous domination française pendant près d’un siècle avant de sortir du colonialisme direct en 1960, pour ensuite sombrer dans les structures néocoloniales qui persistent aujourd’hui, écrit Vijay Prashad.
Le Niger est confronté à une situation « compliquée » plutôt qu’à une situation révolutionnaire. Peut-être certains éléments bonapartistes sont-ils perceptibles – pour lesquels, bien sûr, il y a beaucoup de reproches à faire, écrit le député Bhadrakumar.