Les États africains échappent un à un aux chaînes du néocolonialisme. Ils disent « non » à la domination de longue date de la France sur les affaires financières, politiques, économiques et sécuritaires de l'Afrique.
L’éviction d’Ali Bongo, désespérément corrompu, représente un reproche particulièrement sévère à l’encontre d’Obama, qui a fait de l’autocrate gabonais l’un de ses plus proches alliés sur le continent, écrit Max Blumenthal.
Les élections dans le pays au cours des décennies au pouvoir de la dynastie ont été suivies de manifestations, puis de répressions par les forces de sécurité et finalement de silence, écrit Douglas Yates. Jusqu'à mercredi, où le régime Bongo a finalement été renversé.
Des officiers militaires au Gabon ont renversé et arrêté mercredi le président du pays, dont la famille dirige depuis 1967. Il s'agit du quatrième coup d'État dans une ancienne colonie africaine française au cours des trois dernières années alors que la pression monte sur Paris.
Le fossé apparemment infranchissable entre les grandes puissances a été pleinement mis en évidence au Conseil de sécurité alors qu'elles se disputaient les préoccupations de sécurité de l'Ukraine et de la Russie, rapporte Joe Lauria.
Les États-Unis ont convoqué une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi à 10 heures du matin afin que la Russie « s’explique » sur les allégations américaines selon lesquelles Moscou envahirait « de manière imminente » l’Ukraine, une accusation que même Kiev a démentie. Regardez-le ici.