Ce conflit concerne essentiellement les politiques qui font passer les exigences avares des marchés financiers avant les besoins de la population, écrit Diana Johnstone.
By Diana Johnston
à Paris
Spécial pour Consortium News
TLe peuple est en colère contre son gouvernement. Où? Un peu partout. Alors, qu’est-ce qui rend les grèves en cours en France si spéciales ? Rien, peut-être, sauf une certaine attente fondée sur l’histoire selon laquelle les soulèvements français peuvent produire des changements importants – ou, à défaut, contribuer à clarifier les enjeux des conflits sociaux contemporains.
Les troubles sociaux actuels en France semblent opposer une majorité de travailleurs au président Emmanuel Macron. Mais puisque Macron n’est qu’un outil technocratique de gouvernance financière mondiale, le conflit est essentiellement un soulèvement contre les politiques qui font passer les exigences avares des marchés financiers avant les besoins des citoyens. Ce conflit de fond est à l’origine des manifestations hebdomadaires des Gilets jaunes qui manifestent tous les samedis depuis plus d’un an, malgré la brutale répression policière. Aujourd’hui, les syndicalistes, les fonctionnaires et les Gilets jaunes manifestent ensemble, alors que les arrêts de travail partiels continuent de perturber les transports publics.
Dernièrement, les enseignants des écoles parisiennes se joignent à la révolte. Même la prestigieuse école préparatoire, le lycée Louis le Grand, s'est mise en grève. C’est important, car même un gouvernement qui n’hésite pas à briser la tête des mécontents de la classe ouvrière peut hésiter avant de frapper le cerveau de la future élite.
Système de retraite
Aussi général que soit le mécontentement, la cause directe de ce qui est devenu la plus longue période de troubles de mémoire est un seul problème : la détermination du gouvernement à réformer le système national de retraite de la sécurité sociale. Ce n’est qu’un aspect du programme antisocial de Macron, mais aucun autre aspect ne touche autant la vie de chacun que celui-ci.
La retraite française est financée de la même manière que la sécurité sociale américaine. Les employés et les employeurs versent une partie de leurs salaires dans un fonds qui verse les retraites actuelles, dans l'espoir que les travailleurs de demain paieront les retraites de ceux qui travaillent aujourd'hui.
Le système existant est complexe, avec des régimes particuliers pour 42 professions différentes, mais il fonctionne assez bien. Dans l’état actuel des choses, malgré l’écart croissant entre les ultra-riches et les plus modestes, la pauvreté des personnes âgées est moins grande en France qu’en Allemagne par exemple.
Le projet Macron d’unifier et de simplifier le système par un système universel de points prétend améliorer « l’égalité », mais il s’agit d’un nivellement vers le bas et non vers le haut. L’objectif général de la réforme est clairement d’amener les gens à travailler plus longtemps pour des retraites plus faibles. Petit à petit, les apports et les apports du système de sécurité sociale sont réduits. Cela réduirait encore davantage le pourcentage du PIB consacré aux salaires et aux retraites.
Résultat calculé : comme les gens craignent la perspective d’une vieillesse sans le sou, ils se sentiront obligés de placer leurs économies dans des régimes de retraite privés.
Solidarité internationale
Dans une rare démonstration de solidarité internationale de la classe ouvrière à l'ancienne, les syndicats belges se sont prononcés en faveur d'un soutien ferme à l'opposition des syndicats français aux réformes de Macron, proposant même de contribuer à un fonds de grève pour les travailleurs français. Le soutien des travailleurs d’un pays à la lutte des travailleurs d’un autre pays, c’est ce que signifiait autrefois la solidarité internationale. Elle est largement oubliée par la gauche contemporaine, qui a tendance à la considérer en termes d’ouverture des frontières nationales. Cela reflète parfaitement les aspirations du capitalisme mondial.
La solidarité internationale du capital financier est structurelle.
Macron est un banquier d’investissement dont la campagne a été financée et promue par des banquiers d’investissement, notamment des investisseurs étrangers. Ce sont ces personnes qui ont contribué à inspirer ses politiques, qui visent toutes à renforcer le pouvoir de la finance internationale et à affaiblir le rôle de l’État.
Leur objectif est d’inciter l’État à abandonner la prise de décision au pouvoir impersonnel des « marchés », dont le critère mécanique est le profit plutôt que des considérations politiques subjectives de bien-être social. C’est la tendance dans tout l’Occident depuis les années 1980 et elle ne fait que s’intensifier sous le règne de Macron.
L’Union européenne est devenue le principal chien de garde de cette transformation. Totalement sous l'influence d'experts non élus, la Commission européenne définit tous les deux ans les « Grandes orientations de politique économique » – en français GOPÉ (Grandes Orientations des Politiques Économiques), à suivre par les États membres. Le GOPÉ de mai 2018 pour la France a « recommandé » (c’est un ordre !) un ensemble de « réformes », y compris « l’uniformisation » des régimes de retraite, apparemment pour améliorer la « transparence », « l’équité », la mobilité du travail et – enfin mais certainement pas Le moins – « un meilleur contrôle des dépenses publiques ». Bref, des coupes budgétaires du gouvernement.
La politique de réforme économique de Macron a été définie pour l’essentiel à Bruxelles.
Mais Wall Street est également intéressée. L'équipe d'experts chargée par le Premier ministre Edouard Philippe de concevoir les réformes économiques du gouvernement comprend Jean-François Cirelli, chef de la branche française de Black Rock, le gestionnaire d'investissements new-yorkais valant sept mille milliards de dollars. Environ deux tiers du capital de Black Rock proviennent de fonds de pension du monde entier.
Larry Fink, le PDG américain de ce monstrueux tas d'argent, était le visiteur bienvenu à l'Elysée en juin 2017, peu après l'élection de Macron. Deux semaines plus tard, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire était à New York pour consulter Larry Fink. Puis, en octobre 2017, Fink a conduit une délégation de Wall Street à Paris pour une réunion confidentielle (fuite à Le canard enchaîné) avec Macron et cinq hauts ministres pour discuter de la manière de rendre la France particulièrement attractive pour les investissements étrangers.
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Larry Fink porte un intérêt évident aux réformes de Macron. En appauvrissant progressivement la sécurité sociale, le nouveau système vise à stimuler un boom des régimes de retraite privés, un domaine dominé par Black Rock. Ces régimes ne bénéficient pas de la garantie de la sécurité sociale gouvernementale. Les pensions privées dépendent de la performance des marchés boursiers, et en cas de krach, votre retraite s’en va. Pendant ce temps, les gestionnaires de fonds jouent avec votre épargne et prennent leur part quoi qu’il arrive.
Il n’y a rien de complotiste là-dedans. C’est simplement la finance internationale à l’œuvre. Macron et ses ministres sont impatients de voir Black Rock investir en France. Pour eux, c’est ainsi que le monde fonctionne.
Le prétexte le plus cynique pour justifier la réforme des retraites de Macron est que la combinaison de tous les régimes professionnels dans un système universel de points favorise « l’égalité » – tout en creusant l’écart croissant entre les salariés et les super-riches, qui n’ont pas besoin de retraite.
Mais les métiers are différent. À Noël, de remarquables danseurs de ballet ont illustré ce fait en interprétant une partie du Lac des Cygnes sur les pierres froides de l'entrée de l'Opéra Garnier à Paris. Ils attiraient l'attention du public sur le fait qu'on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils continuent à travailler jusqu'à la soixantaine, pas plus que d'autres professions exigeant un effort physique extrême.
Les variations du système de retraite français actuel remplissent une fonction sociale. Certaines professions, comme l'enseignement et les soins infirmiers, sont essentielles à la société, mais les salaires ont tendance à être inférieurs à ceux du secteur privé. Ces métiers sont capables de se renouveler en assurant la stabilité de l'emploi et la promesse d'une retraite confortable. Supprimez leurs « privilèges » et recruter des enseignants et des infirmières compétents sera encore plus difficile qu’il ne l’est déjà. Actuellement, le personnel médical menace de démissionner massivement, car les conditions dans les hôpitaux deviennent insupportables en raison de réductions drastiques des budgets et du personnel.
Y a-t-il une alternative?
Le véritable enjeu est celui du choix des systèmes : pour être plus précis, mondialisation économique contre souveraineté nationale.
Pour des raisons historiques, la plupart des Français ne partagent pas la foi ardente des Britanniques et des Américains dans la bienveillance de la main invisible du marché. Il existe une tendance nationale vers une économie mixte, dans laquelle l'État joue un rôle déterminant. Les Français ne croient pas facilement que la privatisation soit une meilleure chose, encore moins quand ils la voient pire.
Macron est un fervent adepte de la main invisible. Il semble s’attendre à ce qu’en drainant l’épargne française vers un géant de l’investissement international tel que Black Rock, Black Rock lui rende la pareille en injectant des investissements dans le progrès technologique et industriel français.
Rien n'est moins sûr. De nos jours, en Occident, il y a beaucoup de crédit à faible taux d’intérêt, beaucoup de dettes, mais les investissements sont rarement créatifs. L’argent est largement utilisé pour acheter ce qui existe déjà – des entreprises existantes, des fusions, des transactions boursières (massives aux États-Unis) et, pour les particuliers, des logements. La plupart des investissements étrangers en France achètent des choses comme des vignobles ou vont dans des infrastructures sûres comme les ports, les aéroports et les autoroutes. Lorsque General Electric a racheté Alstom, elle a rapidement rompu sa promesse de préserver les emplois et a commencé à réduire ses effectifs. Cela prive également la France du contrôle d’un aspect essentiel de son indépendance nationale, son énergie nucléaire.
En bref, les investissements étrangers peuvent affaiblir la nation de manière cruciale. Dans une économie mixte, des actifs lucratifs tels que les autoroutes peuvent accroître la capacité de l'État à combler, entre autres, les déficits périodiques de la sécurité sociale. Avec la privatisation, les actionnaires étrangers doivent obtenir leurs retours.
Les États-Unis, malgré leur attachement idéologique à la main invisible, disposent en réalité d’un secteur militaro-industriel fortement soutenu par l’État, dépendant des crédits du Congrès, des contrats du Pentagone, d’une législation favorable et de la pression exercée sur les « alliés » pour qu’ils achètent des armes fabriquées aux États-Unis. Il s’agit en effet d’une forme d’économie planifiée, qui ne parvient absolument pas à répondre aux besoins sociaux.
Les règles de l'Union européenne interdisent à un État membre comme la France de développer sa propre politique industrielle à vocation civile, puisque tout doit être ouvert à une concurrence internationale sans entrave. Les services publics, les services et les infrastructures doivent tous être ouverts aux propriétaires étrangers. Les investisseurs étrangers peuvent ne ressentir aucune hésitation à réaliser leurs bénéfices tout en laissant ces services publics se détériorer.
Les perturbations persistantes de la vie quotidienne semblent contraindre le gouvernement Macron à de petites concessions. Mais rien ne peut changer les objectifs fondamentaux de cette présidence.
Dans le même temps, l’arrogance et la répression brutale du régime Macron renforcent les exigences d’un changement politique radical. Le mouvement des Gilets jaunes a largement adopté la revendication développée par Etienne Chouard d’une nouvelle Constitution autorisant les référendums d’initiative citoyenne – en bref, une révolution démocratique pacifique.
Mais comment y arriver ? Renverser un monarque est une chose, mais renverser le pouvoir de la finance internationale en est une autre, surtout dans un pays lié par les traités de l’UE et de l’OTAN. L’animosité personnelle envers Macron tend à mettre l’Union européenne à l’abri de critiques acerbes quant à sa responsabilité majeure.
Une révolution électorale pacifique nécessite des dirigeants populaires dotés d’un programme clair. François Asselineau continue de diffuser sa critique radicale de l'UE auprès de l'intelligentsia sans que son parti, le Union Populaire Républicaine, obtenir une force électorale significative. Le leader de gauche Jean-Luc Mélenchon a le punch oratoire nécessaire pour mener une révolution, mais sa popularité semble avoir souffert d'attaques encore plus dures que celles lancées contre Jeremy Corbyn en Grande-Bretagne ou Bernie Sanders aux États-Unis. Mélenchon est affaibli et aucune autre personnalité forte en vue. , Marine Le Pen s'impose comme la principale challenger de Macron à l'élection présidentielle de 2022, ce qui risque de présenter aux électeurs le même choix qu'en 2017.
L'analyse d'Asselineau, la masse stratégique des Gilets jaunes, l'oratoire de Mélenchon, les réformes institutionnelles de Chouard, autant d'éléments qui pourraient théoriquement se combiner (avec d'autres encore inconnus) pour produire une révolution pacifique. Mais combiner des éléments politiques est une chimie difficile, surtout dans une France individualiste. Sans grandes surprises, la France semble se diriger non pas vers une révolution mais vers un combat longtemps gelé.
Diana Johnston est l'auteur de "Croisade des fous : la Yougoslavie, l'OTAN et les illusions occidentales. » Son dernier livre est « Reine du chaos : les mésaventures d'Hillary Clinton. » Les mémoires du père de Diana Johnstone, Paul H. Johnstone, "De MAD à la folie, " a été publié par Clarity Press, avec son commentaire. Elle est joignable au [email protected] .
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« Mais puisque Macron n’est qu’un outil technocratique de gouvernance financière mondiale, le conflit est essentiellement un soulèvement contre les politiques qui font passer les exigences avares des marchés financiers avant les besoins des citoyens. » C’est vrai, les marchés financiers sont contrôlés par les banques privées qui contrôlent la création d’argent sous forme de dette à des fins personnelles, ce qui constitue de l’usure. L'usure, disait Dante, était « … une forme de violence extraordinairement efficace par laquelle on fait le plus de dégâts avec le moins d'effort ». Si vous contrôlez l’argent, vous pouvez contrôler le système politique, les politiques publiques et à peu près tout le reste. De toute évidence, c’est ce système monétaire contrôlé par le secteur privé qui doit être remplacé afin que le gouvernement, et non les financiers, puisse orienter les priorités de la nation vers la prise en charge des populations et de leur planète.
bon article Diane !
Allez le Brexit ???????
Allez le Frexit ??
Analyse très lucide de la situation et explication très claire de ce qui s'y joue, tant d'un point de vue socio-économique que politique. C'est génial.
En espérant que ces conflits seront bientôt résolus..
Diana, en tant que démocratie visant à apporter liberté et solidarité à son peuple, la France a une histoire dont elle peut être fière. Cependant, je ne pense pas que ses problèmes actuels puissent être réduits à ceux que vous avez décrits dans l'article. Votre description d’un « monarque au sommet d’un régime répressif brutal » devrait être réservée aux bonnes personnes. Ou veut-on vraiment faire un parallèle entre la France et la Chine ou la Russie ?
En tant qu'économiste, je propose une évaluation alternative. Le potentiel économique de la France, y compris celui de la réduction de la pauvreté, a longtemps été freiné par une intervention excessive de l'État, une réglementation excessive et, en étant un employeur public trop généreux, la France a des dépenses publiques excessives par rapport au PIB : les plus élevées de l'UE (57 % en 2017). , ce qui est 8 % plus élevé que la Suède et bien en avance sur la plupart des autres pays).
Je suis d'accord que la France a aujourd'hui des problèmes de pouvoir d'achat et de nombreux problèmes que vous décrivez. Mais dans certains cas, nous devons nous concentrer sur la façon d’agrandir le gâteau, plutôt que de nous chamailler pour savoir qui recevra les miettes restantes.
Vous mettez des citations autour d'une phrase qui n'est pas dans mon article et en général vous semblez discuter avec quelqu'un d'autre. Je ne tenterai donc pas de répondre autrement que de dire qu'une économie mixte est le moyen de « grossir le gâteau » et que les règles de l'UE rendent cela pratiquement impossible. L’UE et l’euro ont produit une très faible croissance ainsi qu’une régression sociale.
« Il s’agit en effet d’une forme d’économie planifiée, qui ne parvient absolument pas à répondre aux besoins sociaux. »
Diana Johnstone va encore une fois droit au but. Le secteur financier ne cherche pas à nous asservir ; il vise à nous détruire !
Je voudrais. Je pense que tant que ces protestations durent, le gouvernement français n'a pas à s'inquiéter d'une révolution, et qu'en raison du manque de progrès des manifestants au rythme actuel, la plupart des manifestants prendront leur retraite avec des retraites révisées ou non.
Eux, les manifestants, semblent avoir un horaire de travail pratique, des jours de congé le week-end, ils emportent du vin, du pain et du fromage et de l'eau en bouteille pour se débarrasser des gaz lacrymogènes et partent pour une promenade en ville le samedi et le dimanche.
La police peut agir comme des policiers, les vandales peuvent vandaliser, et les employés du gouvernement font ce qu'ils font le week-end, et tout le monde rentre chez lui tôt le dimanche pour se préparer au travail du lundi.
Le pire dans les gaz lacrymogènes est que vous devez vraiment vous assurer que les vêtements que vous portez sont soigneusement lavés.
En tant que manifestant anti-guerre vétéran du conflit vietnamien, les premières bouffées odorantes de gaz lacrymogènes ont fait monter l'adrénaline et le reste était un moment de plaisir et de jeux.
Mes amis célibataires ont trouvé que c'était un moyen facile de rencontrer des étudiantes, même si je pensais souvent que certaines d'entre elles avaient l'air un peu jeunes pour être à l'université.
Nous avons courbé la tête, non pas pour y mettre des fleurs, mais pour nous couvrir la bouche et le nez afin de mieux respirer et, s'il fait chaud, de garder la sueur des gaz lacrymogènes hors de nos yeux.
Pendant que nous protestions contre les drapeaux rouges, les casques de sécurité et les vétérans de la Grande Génération de la Seconde Guerre mondiale et de la Corée appelaient les flics à nous battre et à nous tirer dessus, à nous jeter tous, hippies et communistes, en prison, et leurs femmes recevaient un PO si nous entrions. manière de faire leurs courses.
La guerre a pris fin et tous nos dirigeants ont obtenu un emploi au gouvernement et sont devenus des professeurs d'université et des stars des médias, en d'autres termes, ils sont devenus le même genre de connards contre lesquels nous protestions autrefois.
En tant qu’observateur américain à 6,000 XNUMX kilomètres, il semble que les manifestants français soient bien plus intelligents que nous ne l’étions à l’époque, car ils n’ont pas besoin ou ne suivent pas certains connards organisationnels et leurs dirigeants sont des idéaux et ne veulent pas être des politiciens à l’avenir.
Une révolution violente est un voyage facile, tandis qu'une protestation non violente qui a duré plus d'un an, maintenant c'est un groupe de durs à cuire, qui nécessite aussi du courage et de la persévérance.
Je leur souhaite bonne chance, mais étant américain, je leur conseillerais de ne rechercher aucune aide ou empathie pour une cause de la part des États-Unis.
La génération d'aujourd'hui est différente à bien des égards de celle de ma jeunesse, car à l'époque, la guerre des cou rouges n'avait pas une séquence de cruauté aussi profonde qu'aujourd'hui, et les sionistes chrétiens sont si assoiffés de sang et, oui, ils ont la même séquence de cruauté, bien comme la plupart de ceux qui se disaient chrétiens dans le passé, et le sacrifice pour un caractère moral plus élevé en faveur d'idéaux plus élevés était le trait d'union le plus commun.
Il était facile de lutter contre un ennemi vraiment visible et rempli de haine ; beaucoup plus facile que les mentalités sans courage d'aujourd'hui, moi aussi selfie, conformiste et complaisant.
Je souhaite le meilleur aux manifestants, car ils n’ont pas seulement leur propre organisme gouvernemental contre eux, mais tous les gouvernements et institutions financières du bloc euro les combattent également.
…….'Le gouvernement Macron a fait des concessions mineures.
Mais rien ne peut changer les objectifs fondamentaux de la finance internationale et de cette présidence Macron.
« Une révolution électorale pacifique nécessite :
*Analyse d'Asselineau
*Masse stratégique des Gilets Jaunes
*L'oratoire de Mélenchon et
*Les réformes institutionnelles de Chouard –
Une alchimie difficile à réaliser dans une France individualiste.
La France semble dirigée
« non pas pour une révolution mais pour un combat gelé depuis longtemps. »
L'analyse de Diana Johnstone est claire, ciblée et édifiante, mais malgré la résolution du problème, le lecteur se retrouve avec un sentiment de déflation et de désespoir.
Il n'est pas inhabituel, à mon avis, que cette journaliste parvienne à écraser son analyse avec quelques mots et phrases « durs et désespérés » ; bien sûr, Macron est un sociopathe typique du monde financier international puissant et riche ; très difficile à changer, mais s'il vous plaît, Mme Johnstone, célébrons l'exemple de protestation et de changement que les Français réalisent, et bien sûr soulignons la persistance de la protestation qui doit avoir lieu partout dans le monde (pas une guerre perpétuelle mais une « protestation perpétuelle ») si les 99 % ne doivent pas être réduits au féodalisme – consultez l’économiste Michael Hudson.
« L’argent en tant que dette est l’instrument de contrôle de l’oligarchie. Micheal Hudson se présente comme un combattant contre l’oligarchie et défend pourtant farouchement et inutilement son mécanisme de pouvoir. Je considère le MMT comme une opposition contrôlée, qui séduit en reprenant des éléments de réforme monétaire, mais uniquement dans le sens où elle sert l’oligarchie. Selon moi, la réforme de l’argent réel consiste à supprimer le principal instrument du pouvoir oligarchique. Nous n’avons pas besoin de promouvoir une révolution sanglante pour démanteler l’oligarchie. Nous devons introduire un système monétaire juste, dans lequel la démocratie peut prévaloir.
J'adresse mes remerciements à Diana Johnstone pour avoir amené la température de mon sang près du point d'ébullition. Ces phrases inspirantes telles que « grâce à la mondialisation économique contre la souveraineté nationale » et les États-Unis… le dévouement idéologique à la main invisible » ont fait l’affaire et ont ramené tous ces vieux souvenirs.
Les Américains doivent rendre un hommage ouvert et attendu au général Lafayette (général de division de l'armée continentale américaine et lieutenant général de France). Son esprit entrave maintenant les marches de notre Capitole, et s'il murmure, nous avons besoin de votre aide pour prendre à nouveau la Bastille, comment les Américains peuvent-ils oser dire non !
Comment les citoyens du monde entier devraient-ils réagir face aux dommages toujours croissants causés aux manifestants français par les gendarmes ? Puis-je rappeler aux lecteurs de CONSORTIUMNEWS que la valeur du gréviste dépasse de loin toute insistance ou justification qui élève le(s) droit(s) de propriété au-dessus des personnes, émeutes ou non. Il y a cent ans, nos ancêtres auraient répondu en envoyant des armes et de la poudre à canon. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une nouvelle version du boycott et du désinvestissement, un programme qui, s’il est organisé et mis en œuvre, menacera les produits français importés, du moins si Macron décide de jeter de l’huile sur le feu en ordonnant davantage de matraques et de bonbonnes de gaz à la police.
Au cours des soixante-dix dernières années, la culture et la politique françaises ont été loin d’être souhaitables. Les flirts avec l'antisémitisme, l'adoption de la religion musulmane sur ses racines chrétiennes, les compromis avec l'Allemagne nazie, mais rien de tout cela ne pourra jamais diminuer ce lien continu entre nos démocraties, nos peuples et nos similitudes linguistiques.
Nous ne devons jamais permettre aux Britanniques (le gouvernement, alias les banquiers de la ville de Londres) de se mettre entre nous et les Français comme cela a été le cas lors de la bataille de Dien Bien Phu. Cette erreur ne se reproduira plus jamais ! Alors mes compatriotes américains… comme l'a si bien plaisanté JFK, il est temps de réfléchir et de se tourner vers votre propre histoire familiale, vos grands-parents étaient-ils des Wobblies (ouvriers industriels du monde ?), peut-être que vos proches étaient membres de l'AFL-CIO ? Oui? Cela soulève donc la question suivante : comment se fait-il que les sociétés transnationales mondialistes, chauvines, aient emprunté au travail organisé les concepts de force par le nombre et la coopération mutuelle qui s’étendent bien au-delà des frontières souveraines ? Voir! les misérables domestiques non syndiqués, malléables et sous contrat d’aujourd’hui, ce qu’on appelle la classe ouvrière col bleu. Il a perdu son passé Wobblies, perdu ce à quoi nos ancêtres et nos mères s'accrochaient pour leur pouvoir et leur influence, à savoir le piquet de grève, le droit de se rassembler, le droit de parole, le droit de s'organiser, le droit de conspirer et surtout le droit de se battre !
Vive la France!
Bilan intéressant. À ce rythme-là, l’UE deviendra inopérante à un moment donné, car les éléments individuels (les nations) seront incapables de contrôler leur destin.
C'est tellement bon de voir Diana Johnstone ici ! Toujours incisif, toujours bien écrit.
En fait, le mouvement des Gilets jaunes a, depuis le début, inclus ceux qui sont restés sans emploi. Ce concept ne correspond tout simplement pas à l’idéologie américaine contemporaine. Comprendre le capitalisme dans l’ère post-Reagan/Thatcher nécessite d’en reconnaître les conséquences : des années de pauvreté qui s’accroît doucement, alors que les pays occidentaux dansent dans les claquettes au bord de l’effondrement économique.
Merci Diane. J'habite en France (au calme de la campagne) et, à ma grande honte, je n'ai pas suivi tous les détails de ce qui se passe, ainsi que les principales causes et conséquences probables. J'ai voté pour Mélenchon et j'ai certainement vu ce qui est arrivé à lui et à son parti (le seul contre l'OTAN !!) . Je me souviens qu'il y a des années, on avait suggéré que les retraites anticipées prévues par la loi pour les travailleurs des chemins de fer et d'autres emplois dangereux à horaires fractionnés étaient considérées comme « injustes » par le gouvernement Sarkozy, mais c'est bien pire et de grande envergure.
Un autre Johnstone perspicace (outre Caitlin)… Consortiumnews est une fois de plus en tête du peloton dans le domaine de l'analyse. La croissance et la maturation de la résistance en France sont inspirantes.
Excellent article d'un écrivain intéressant. Nouveau dans ma lecture. Merci Diane.
Diana Johnstone regarde profondément sous la surface. J’ai cependant une réserve : la finance peut coopérer au niveau international mais, au fond, elle ne peut jamais s’unir au-delà des frontières nationales.
Les entités financières sont indissociables de leurs marchés nationaux. La nouvelle valeur, c'est-à-dire le nouveau capital, naît de la main du travail vivant au point de production, et nulle part ailleurs (Marx). L’inégalité du développement capitaliste exclut donc l’unification financière.
Regardez les difficultés de la zone euro, la zone d’exportation sans restriction de l’Allemagne. Elle a détruit la Grèce, l’Italie chancelle, d’autres aussi.
L'euro est plus puissant que le panzer !
Je suis d’accord, en d’autres termes, la concurrence et la rivalité capitalistes imposeront toujours une rupture dans la coopération entre pays capitalistes. Après tout, deux guerres mondiales ont été menées à cause de rivalités inter-impérialistes.
D'accord avec vous DH, les pays de la zone euro peuvent avoir leurs accords commerciaux (moins les impératifs des entreprises) mais doivent maintenir leur souveraineté financière.
J'ai vu des gens dire que les difficultés économiques de la Grèce étaient auto-infligées par le gouvernement grec (prétendument) corrompu. À votre connaissance, dans quelle mesure est-ce vrai ?
Je ne nie pas que les mesures d'austérité imposées à la Grèce ont joué un rôle dans ses malheurs économiques. Je pose simplement des questions sur la véracité d'une explication alternative.
Merci.
Excellent. Je vous remercie.
Très bon article sur les événements qui secouent aujourd'hui non seulement la France, mais aussi les nations du monde entier, y compris les États-Unis d'Amérique. (Le « A » signifie « Amnésie ». MDR !). Quoi qu'il en soit, votre chronique m'a rappelé une citation de feu Robert L. Heilbroner dans son livre The Worldly Philosophers, initialement publié en 1953. Dans l'introduction du livre, Heilbroner écrivait : « Un homme qui pense que l'économie n'est qu'une affaire de professeurs oublie que c’est cette science qui a envoyé les hommes sur les barricades. Des mots plus vrais à l'OMI n'ont jamais été écrits.
C'est un excellent article. Il décrit l'attaque de la France contre les travailleurs et les pauvres, alors que la couche supérieure des riches en France veut toujours plus. J'ai décidé d'acheter le dernier livre de Diana Johnstone (Queen of Chaos) pour en savoir plus sur les exigences croissantes de la finance internationale de la part des travailleurs en soutenant des outils utiles comme Macron et Hilary Clinton !
Je suis heureux que vous aimiez lire Queen of Chaos, mais veuillez noter que mon dernier livre est Circle in the Darkness : Memoirs of a World Watcher (Clarity Press, 2020).
Cet article va de pair avec le précédent concernant la Russie et le MAD. C’est une lutte à mort. Poutine a osé défier les vampires de la mondialisation internationale et a fait passer le niveau de vie et l'espérance de vie du peuple russe avant l'intérêt de l'Empire à piller les actifs russes. En osant refuser le statut de vassal, il a fait de la Russie la cible du MIC basé aux États-Unis, dont la seule mission est de faire respecter la volonté de l’Empire. Macron est un serviteur du mal, et les Français sont assez intelligents pour « comprendre ».
Le message de Tulsi, à savoir « le service avant soi » et « les gens avant les profits », doit être entendu haut et fort aux États-Unis. Partout dans le monde, c’est la même lutte.
Excellent article, soulignant entre autres les principaux inconvénients de l'UE et des organisations commerciales similaires. Les pays vendent leur âme lorsqu'ils accordent la primauté aux « marchés », comme le font depuis longtemps les États-Unis. J'aimerais que davantage de gens s'arrêtent et réfléchissent au fait que les managers/personnels* des entreprises travaillent TOUS 40 à 50 heures par semaine dans le but principal de séparer leurs clients d'autant de leur argent que possible en leur fournissant un bon et/ ou du service, mais ils ne passent AUCUN temps à s'inquiéter de la santé et du bien-être de ces clients (malgré les « déclarations de mission/objectif » d'entreprise à consonance altruiste) au-delà de toute réglementation gouvernementale et de toute responsabilité potentielle en matière de poursuites. En fait, les sociétés publiques aux États-Unis sont légalement tenues de se concentrer UNIQUEMENT sur la maximisation des profits et NON sur des politiques gouvernementales sans rapport avec cet objectif – le PDG et les administrateurs peuvent être poursuivis en justice par les actionnaires s'ils ne le font pas. Les libertariens et autres peuvent affirmer (à tort, à mon avis) que cela est souhaitable et devrait l’emporter sur toutes les autres considérations, mais personne ne peut raisonnablement affirmer que ce n’est pas vrai. Livrer nos gouvernements à cette philosophie revient à banaliser pratiquement tout, SAUF les rendements boursiers.
*(dont je fais partie)
Merci beaucoup à Diana Johnstone et à Consortiumnews pour cet article. Oui, c'est la discussion que nous devons avoir en ce moment. Je vais créer un lien vers OffGuardian ci-dessous car eux aussi ont une discussion similaire et j'en suis ressorti sur ce forum en pensant que c'est beaucoup plus complexe que je n'aurais pu le penser. Le commentaire d'OG est aussi bien pensé qu'il l'est ici et on pourrait lire une conversation plus britannique avec laquelle le comparer.
Personnellement, je suis d'accord que nous devons avoir un échange très large et courtois sur ce sujet, dans le sens d'une discussion sur la vérité et la réconciliation… ?
Voir : off-guardian.org/2020/01/18/an-end-to-capitalism-an-end-to-cash/
« L’animosité personnelle à l’égard de Macron tend à mettre l’Union européenne à l’abri de critiques acerbes quant à sa responsabilité majeure. »
Bingo.
La seule façon de changer cela est de retrouver la souveraineté française via un FrExit. Tant que l’UE supranationale aura ses tentacules dans l’élaboration des politiques françaises, des changements fondamentaux au niveau national seront impossibles. La seule façon pour les nations de retrouver la souveraineté de modifier leurs lois/politiques pour répondre aux besoins/désirs particuliers de la population est de couper ces tentacules. Les bureaucraties supranationales non élues sont un anathème pour la démocratie. Les citoyens n’ont pas de voix au sein de l’UE. Seuls les « experts » le savent. C'est intentionnel.
Tellement vrai! Je me demande pourquoi plus de gens en France ne comprennent pas ce simple fait ?
La volonté de la population active française – et je ne parle pas des plumes, des bureaucrates, des bien rémunérés – de manifester, à travers des grèves, des manifestations, des protestations, ses frustrations, sa colère contre son gouvernement et sa politique, mon regretté mon mari et moi avons toujours trouvé admirable. Et cette détermination de la classe ouvrière française à assurer une sorte de vie décente pour elle-même et ses enfants est étonnante étant donné la violence brutale de la police anti-émeute française – les blessures ont été horribles et nombreuses. (Bien sûr, ces manifestations ont à peine, voire pas du tout, été portées à la NPR ou à la BBC World Service, tandis que les « manifestations » mesquines et très violentes de jeunes adultes à Hong Kong (et les probables manifestations parrainées par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Iraq) en Iran, en Irak, etc.) ont fait l’objet d’une couverture admirative et continue. Je me demande pourquoi ? (Sarc.)
Quant à la classe ouvrière britannique, à une époque, elle était plutôt plus disposée à mener de longues grèves, manifestations et manifestations. La Snatcher a fait tout son possible pour détruire les syndicats (et a réussi), pour privatiser tout ce qui était entre les mains du public (la propriété publique du NHS a été délibérément réduite depuis son entrée dans le #10) et pour ouvrir la voie à l'austérité. – aux « ordres » inférieurs bien sûr (avec une augmentation concomitante de la pauvreté et du sans-abrisme parmi les classes populaires et une croissance ahurissante de la richesse de ceux qui se situent dans les centiles supérieurs).
Il est donc faux d’affirmer, comme le fait ici Johnstone, que les Britanniques dans leur ensemble sont enthousiasmés par l’ordre capitaliste-impérialiste établi avec tant de succès par Snatcher et Reagan (TINA). Mais ceux qui se souviennent de la situation avant 1980 sont pour la plupart retraités ou morts ; et ceux qui ont grandi en ne sachant rien d’autre que TINA n’ont aucune expérience d’une autre façon d’une économie, d’un gouvernement dirigé – aussi imparfait soit-il avant 1980 (et il l’était – toujours pas vraiment démocratique, toujours avec une aristocratie, toujours avide de étant, se comportant comme s'il était *le* pouvoir impérial), depuis cette terrible ouverture, la situation s'est aggravée. Les travailleurs gardent la tête baissée de peur de perdre ce que leur « travail » leur apporte en termes de salaire.
« Le vrai problème est le choix des systèmes : pour être précis, mondialisation économique contre souveraineté nationale. »
En une phrase, toute la question est mise à nu.
Analyse convaincante, en particulier l'avant-dernier paragraphe : le régicide au sein d'un pays pour mettre fin à un « gouvernement » corrompu et/ou désespérément incapable est très différent du changement ou de la fin d'une kleptocratie de gouvernance internationale par la richesse telle qu'elle existe aujourd'hui. Son exemple dans ce cas est l’une des nations les plus kleptocratiques : la France.
A noter également que Macron était un banquier Rothschild. Il est issu de cette gouvernance kleptocratique. Il est là parce qu’il a été mis en place par ce contrôle international, financier et ciblé comme dans ce pays.
Ce qui amène le dernier paragraphe à une telle perception. Une révolution est peu probable, et il s’agit probablement d’un « combat gelé depuis longtemps ».
Un long combat peut se dérouler de deux manières. Non pas une entropie, qui signifie désordre et déclin, mais un abandon, une soumission. Mais considérez la poursuite de la confrontation et la détermination.
L’autre voie est la défaite. Regardez n’importe quel exemple de vaincus du XXe siècle : la Palestine, qui signifie plus que les Arabes, cela signifie aussi les chrétiens de Palestine ; la tentative de l'Allemagne de se débarrasser de ses dettes écrasantes après la Première Guerre mondiale, puis sa destruction presque totale, puis son occupation ; l'Espagne et les éléments qui y ont perdu ; la tyrannie imposée aux chrétiens russes ou autres par les bolcheviks. D'autres exemples illustrent la catastrophe des perdants.
C’est pourquoi, malgré toute la puissance de sa richesse et de son influence, le résultat favorise probablement Macron et les forces qui le soutiennent, le dirigent, le conseillent. Les Français ne mettent pas un bouc émissaire au pouvoir, comme c’est très probablement le cas de Trump, mais la manière dont les Français en sont arrivés à Macron est très similaire à la façon dont les Américains sont arrivés à Trump : ils ont été trompés.
J'adore cet écrivain. Merci de l'avoir publié, CN.
Une superbe analyse.
Lecture obligatoire pour quiconque veut comprendre le système financier international rapace et pourquoi les peuples de toutes les nations doivent pleinement comprendre à quoi la majorité est confrontée.
Toute hypothèse, croyance ou mythologie sur laquelle l’élite financière peut s’appuyer, selon laquelle le plus grand nombre peut voter en faveur d’un changement révolutionnaire, est manifestement absurde.
L’élite n’abandonnera PAS ses projets de domination totale, qui n’est pas seulement l’objectif de l’armée américaine, de l’OTAN, des fauteurs de guerre et des profiteurs de la guerre à l’échelle mondiale, mais aussi l’intention de la classe financière à l’échelle mondiale.
Puisque les médias MSM, dans le monde entier, sont détenus et contrôlés par les élites qui contrôlent également les gouvernements nationaux ET l’UE, les citoyens doivent déterminer quel avenir répond le mieux à leurs besoins, préserve le mieux un avenir durable et humain et développe le courage d’insister, dans le contexte mondial. solidarité, alors même qu’ils recherchent la souveraineté nationale pour démanteler les systèmes financiers internationaux qui ont la mainmise sur tout le monde, même sur ceux qui ne sont pas encore conscients, en particulier en dollars américains, que leur propre précarité est planifiée, voulue et en bonne voie.
Mes remerciements à l'auteur et au CN pour avoir permis de donner un aperçu de ce qui se passe actuellement en France, même si cela s'est déjà produit dans d'autres pays, la Grèce me vient immédiatement à l'esprit, que les Américains pourraient bien venir à voient la nécessité d’une alliance plus profonde avec d’autres à travers le monde, qui et lesquels sont menacés par une minorité implacable qui ne se soucie vraiment pas du tout du grand nombre ou de la planète.