En obéissance à Israël, la classe politique et médiatique occidentale s’isole de l’opinion publique sur Gaza d’une manière difficile à croire. Mais voici quelques exemples.
Jeudi, des représentants sud-africains ont exhorté la Cour mondiale à vérifier qu'Israël n'a pas suivi son ordre d'empêcher les actes génocidaires de ses forces militaires.
Des centaines de milliers de personnes sont contraintes de fuir, une fois de plus, après que plus de la moitié de la population de Gaza ait trouvé refuge dans la ville frontalière de Rafah. Cela fait partie du manuel sadique d’Israël.
Marjorie Cohn espère que le mouvement politique sur les campus universitaires américains changera la donne en mettant fin au génocide israélien soutenu par les États-Unis.
L’Organisation mondiale de la santé a déclaré vendredi dans un communiqué qu’une incursion israélienne à Rafah, dans le sud de Gaza, entraînerait « une mortalité et une morbidité supplémentaires substantielles ».
Les médias prétendent que les efforts de l'Occident pour obtenir un cessez-le-feu sont sérieux. Mais un scénario différent a clairement été écrit à l’avance.
Les dernières frappes sur la ville du sud de Gaza mettent sous les projecteurs les lois régissant les transferts d’armes américains, rapporte Jake Johnson.
La « jetée temporaire » en construction sur la côte méditerranéenne de Gaza n’est pas là pour atténuer la famine, mais pour rassembler les Palestiniens sur des navires et les conduire en exil permanent.
Une invasion israélienne de Rafah ne modifiera pas le champ de bataille en faveur de l'armée israélienne, mais elle sera horrible pour les Palestiniens déplacés, écrit Ramzy Baroud.
La requête urgente de Pretoria adressée mardi à la Cour mondiale appelle à des mesures supplémentaires alors que les bombardements et les frappes aériennes israéliennes ont tué plus de 100 Palestiniens à Rafah dans la nuit de lundi.