
Les inquiétudes du courant dominant américain concernant la prétendue « ingérence » russe dans la politique américaine reflètent une nation qui perd rapidement sa domination mondiale et qui a peur du moindre défi, comme l'explique Gilbert Doctorow.
Certains de nos articles spéciaux du mois de juin traitaient de la frénésie apparemment sans fin du Russiagate, des débuts hésitants du président Trump sur la scène mondiale et des entretiens perspicaces d'Oliver Stone avec Vladimir Poutine.
Un nouveau paradigme de « liberté de la presse » s’est imposé dans le monde occidental, imposant les récits de l’establishment comme « vérité » et rejetant les analyses à contre-courant comme des « fausses nouvelles », une rupture avec le « marché des idées » des Lumières, dit Gilbert Doctorow.
Certains de nos reportages spéciaux d’avril se sont concentrés sur l’imbroglio persistant du Russiagate, la frappe de missile du président Trump sur la Syrie et le danger que les grands médias méditent sur la « vérité ».
Alors qu’on dit aux Américains qu’ils ont très peur d’un nouvel (et ancien) ennemi – la Russie –, une réalité plus complexe existe sur le terrain, un peuple fier et déterminé, comme Gilbert Doctorow en a été témoin lors d’une marche du Régiment Immortel.